Déclaration d'amour après la guerre...

Lachainep a écrit:: L’été était là sur cette Guyenne qui l’avait vu naitre…Lachainep s’était levé de très bonne heure et avait été voir ses gens qui avaient préparé dans un grand secret ce grand jour….

Lachainep se rendit sur la grande halle de Guyenne car il voulait prendre à témoin tous les habitants de ce duché que si la raison, les engagements, l’esprit partisan avaient toujours animé la Guyenne, les sentiments et la passion avaient construit chacun des villages qu’il avait plusieurs fois traversé, même si sa maison n’avait jamais quitté Montauban …

Au travers de sa déclaration vers celle pour laquelle son coeur battait, c'était à toutes les femmes de Guyenne qu'il rendait hommage...celles qui chaque jour à leur niveau apportait ce qupplément d'âme à la Guyenne qui en faisait sa particularité...

Les gens de Noaillan avaient commencé à entourer la place de roses et un chemin de rose prêt à accueillir l’élue fut dressé vers le centre….

Un carrosse arriva et Lachainep remit un pli accompagné d’un bouquet de roses rouges ….

Fantik,
Il y a plus d’un an j’ai rencontré une fille,
Une femme qui m’a charmé par sa patience et sa gentillesse…
Elle a grandi avec le temps qui défile
Toujours prête à donner son énergie sans aucune paresse…

Je sais la chance que j’ai d’être aimé
Nous avons connu tellement d’actions,
Sans toi je n’y serais jamais arrivé
Et nous avons toujours joué la même partition…

Combien savent que nous nous écrivons tous les jours ?
Combien savent que ton sourire me donne la force nécessaire ?
Combien savent combien donner c’est moins lourd ?
Combien savent qu’aujourd’hui je ne peux plus me taire ?

On pourrait s’en aller bientôt
Profiter de la météo
Une plume dans les bagages
Pour notre voyage

On pourrait partir au hasard
Depuis le temps qu’on se prépare
Cesser de remettre sans fin
Remettre à demain

Nous irons
Vers le même destin
Par le même chemin
Pour le même avenir

Nous irons
Comme dans un jardin
Une pomme à la main
Chercher nos souvenirs

On pourrait faire ce voyage
Aller jusqu’au bout de notre âge
En suivant le même chemin
La main dans la main

Dans ce royaume Renaissant où nous nous sommes connu,
Dans ce duché pour lequel nous avons donné notre vie
Dans Montauban où nous avons toujours fait ce qu’on a pu,
Dans notre cœur, où notre amour se crie…

Le carrosse t’attend…
Si tu le prends,
Il t’amèneras,
Dans mes bras,

Et la promesse faite il y a longtemps en taverne,
Je souhaite maintenant la faire devant Aristote et les hommes,

A toi de choisir….je t’attend au bout du chemin…

Ton Lachainep
Vicomte de Noaillan

Une fois le carosse parti vers la demeure de Fantik, Lachainep alla vers le centre de la plce, là où le chemin de rose s'arrêtait...vêtu de blanc, il posa un genou au sol et sommença sa longue attente....

Il faisait frais dans la maison que Fantik et Lachainep occupaient au bout de la rue des violettes, les volets à demi-fermés empêcheraient le soleil de transformer les lieux en fournaise par ce bel après-midi ensoleillé qui s'annonçait

Fantik préparait des fraises cueillies dans le jardin pour en faire de délicieuses confitures.
Ce sera pour demain matin...il va faire trop chaud cet après-midi pour cela se dit-t-elle...

Elle pensait à son gourmand qui tenterait de lui chiper la cuillère pour être le premier à goûter !!!
Un bruit inhabituel éveilla son attention mais avant d'avoir pu regarder dans la rue, on toqua à sa porte.
Intriguée, elle ouvrit en essuyant ses mains dans un torchon pour accueillir le visiteur.
Un homme en livrée se tenait devant le seuil, lui fourrant dans les mains une brassée de roses rouges accompagnées d'un pli scellé.

Fantik regarda l'homme imperturbable qui souriait discrètement...
Des roses...rouges...son coeur s'accéléra tandis qu'elle décachetait le message les mains tremblantes.

Cette écriture...elle prenait tant de plaisir à la lire chaque jour...

Au fil de la lecture, Fantik avait les yeux de plus en plus embués, et elle se détourna de l'homme pour cacher son émoi.

Dame Fantik, j’attends maintenant votre décision comme me l’a ordonné mon maître…

Que décidez-vous ?

Si vous montez dans le carrosse nous partirons aussitôt LE rejoindre…

Fantik le regarda, interdite, regardant par dessus l'épaule de l'homme le carrosse qui attendait.

[rp] Vous suivre ? Tout de suite ? enfin je veux dire...
Je ne peux pas aller rejoindre le Vicomte dans cette tenue...

Entrez un instant...il y a un pichet sur la table et un gobelet propre...si vous désirez vous rafraîchir...

Je dois ...mon Dieu...je vais me changer ...[/rp]

Sans prendre la peine de regarder si l'homme entrait, Fantik se dirigea vers la chambre et fit un brin de toilette puis sortit de son armoire la houppelande qu'elle avait soigneusement rangée, en attendant une occasion de la porter.
Elle sourit en se souvenant à qui elle l'avait achetée...

Elle la revêtit, puis brossa soigneusement ses cheveux, épingla la broche que Lach lui avait offert puis regagna la salle.

[rp]Je suis prête à vous suivre Messire...juste le temps de mettre ses roses dans un pot...et puis non! Je les prends avec moi...[/rp]

L'homme se leva, gagna le carrosse, ouvrit la porte, puis lui tendit la main pour l'aider à monter.

Lachainep a écrit:: En se tenant au milieu de la place, Lachainep repensait à leur première rencontrer ...le 24 avril 1456 ...elle l'avait rejoint au conseil municipal...qui aurait dit qu'elle allait changer sa vie ??????

Lachainep n'avait jamais rencontré de personne aussi gentille, douce et forte à la fois...elle avait été toujours là pour le soutenir et offrir tout ce qu'elle avait...lui, un vrai homme, avait parfois été maladroit comme tous les hommes, mais elle avait pu voir sa fidélité à toute épreuve...

A la mairie de Montauban, au conseil du duché, au collège, ils avaient essayé de donner ensemble leur pierre à l'édifice qu'était ce magnifique duché...les blessures, les mauvaises rencontres, la perte d'ami chers, les batailles pour défendre leur village ou d'autres en guyenne Agen, Cahors,...ils avaient surmontés à deux tous les choix parfois cruels que la vie peut apporter...il se souvenait ainsi qu'elle avait tout quitté lorsqu'il avait été bléssé 45 jours contre l'armée de mort aux boulets ...elle l'avait rejoint à blaye ...

Tous ceux qui connaissaient Fantik savaient qu'elle se dévouait corps et âme pour ses causes...il était surement son fardeau le plus lourd...

chaque jour à ses côtés était un jour de plaisir supplémentaire...il se souvenait encore du jour ou elle lui avait confectionnée une selle dans le plus grand secret...où bien lorsqu'elle était devenue charpentier pour travailler avec lui à la forge....la soule avec montauban et les KO qu'ils avaient reçus...ensemble toujours...

Ses fleurs à la main, lachainep regardait l'horizon...il venait d'apercevoir le carosse qui était de retour....son coeur avait commencé à battre...avait elle accepté ?

Sur la route vers l'avenir...

Pendant le trajet qui la conduisait vers son destin, Fantik ne pût s'empêcher de penser au chemin parcouru depuis son arrivée à Montauban.

Tant de joies et tant de larmes aussi.
La vie simple et facile qu'elle envisageait en quittant sa famille avait peu duré...
Les menaces incessantes d'invasion, les amis que l'on perd, parfois pour toujours...les séparations, les doutes... la vie quoi !!!

En regardant le bouquet de roses, elle re-pensa à ce soir ce septembre, en taverne, quand on vint la chercher en disant que quelqu'un l'attendant à la "brouette", la taverne municipale.
Chaque instant est gravé à tout jamais dans sa mémoire. Leur premier baiser, l'engagement de Lach à être à ses côtés si elle le désirait, la bénédiction reçue de leur ami et diacre à l'époque, Vanvolk.

Leur premier voyage vers St Bertrand de Comminge, le plaisir de découvrir ensemble d'autres lieux, d'autres gens...

Les engagements envers le duché...rude épreuve, mais combien enrichissante de rencontre et d'amitié qui se dévoilent.
La guerre, la mort qui rode... Blaye, deux mois loin de leur ville, ensemble mais tellement seuls loin des amis.

Leur retour à Montauban enfin, un matin, un an jour pour jour après son arrivée au village..signe d'un nouveau départ ?
Et puis...les épreuves encore. L'attente, la peur de ne pas le voir guérir...

Fantik balaya d'un revers de mains ses pensées sombres...
La vie allait bien les épargner un peu!
Les roses embaumaient, leur parfum était enivrant ...

Le carrosse était arrivé sans que Fantik s'en rende compte.
Par la portière ce qu'elle découvrit la laissa sans voix.

Lachainep a écrit:: La porte s'ouvrit ...et elle était là ...il voyait ses grands yeux ...la broche qu'il lui avait offerte ... en venant elle savait qu'elle allait lier son existence devant aristote et les hommes....savait elle que lachainep aveit déjà prévenu ceux qui les avaient baptisés...respectivement Monseigneur Griffes et Monseigneur Vanwolk ??? surement pas mais comme toujours elle était là...

son amour de toujours, cette passion qui s'était construite jour après jour surmontant toutes les épreuves ...pour arriver au début d'un nouveau chemin ...qui serait définitivement à deux....

Lachainep se tenait au centre contre un arbre...et la regarda s'approcher en souriant...il attendait qu'elle approche pour lui parler...

Déclaration d'amour après la guerre... Rosesmtb

Le cocher avait arrêté le carrosse non loin du chemin de pétales, Fantik ne pouvait détacher ses yeux de ce chemin…
Lachainep avait un comportement étrange ses derniers jours, rêveur…et il s’absentait parfois de longs moments, mais Fantik était habituée maintenant…
Et depuis son retour il avait tant de choses à faire…tant de temps à rattraper !

Mais il ne manquait jamais de venir la surprendre aux champs, sur le marché…chaque jour depuis son retour, pour un baiser, une étreinte, quelques mots tendres.
Fantik se disait qu’elle avait beaucoup de chance de l’avoir rencontrer !

Parfois, elle s’en voulait encore d’avoir failli tout gâcher. Plus jamais…C’est-ce qu’elle s’était promis !

Au bout du chemin…
Fantik s’attendait à le voir bien sûr, mais pas comme çà…pas sur cette place, au milieu de tant de gens !
Et sa tenue…Il était toujours habillé de vêtements de bonne coupe mais…Blanc???

Le cocher avait ouvert la porte, abaissé le marchepied, et tendait la main pour l’aider descendre.
Fantik restait assise, là, tenant ses roses…

« Nous irons
Vers le même destin,
Par le même chemin
Pour le même avenir… »

Ces mots résonnèrent dans son esprit, la frappant de stupeur.
Elle déplia le parchemin que l’homme lui avait remis et relut le texte qu’avait écrit Lach…

« On pourrait faire ce voyage,
Aller jusqu’au bout de notre âge,
En suivant le même chemin
La main dans la main… »

« Et la promesse faite il y a longtemps en taverne,
Je souhaite maintenant la faire devant Aristote et les hommes, »

Son cœur manqua un battement puis s’accéléra au point de lui faire tourner la tête.
Elle avait connu les mêmes sensations en taverne, cette impression de se regarder vivre…de l’extérieur. De ne plus être celle qui agit, qui parle…
Fantik ferma les yeux, tentant de calmer son cœur, incapable de bouger.

Ma Dame ?
Vous ne voulez pas descendre ? Mon maître vous attend il me semble…

Fantik reprit pied dans la réalité.
Lach souriait, Fantik descendit prudemment puis commença à marcher lentement vers son bien-aimé.
Pourvu que je ne trébuche pas...pensa t-elle
Chaque pas la rapprochait de lui et son coeur battait toujours aussi vite.
Elle s'arrêta à quelques pas et le regarda intensément dans les yeux. Ces yeux qui la faisaient chavirer si souvent et qu'elle avait remarqué en premier chez lui...

Lachainep a écrit:: Lachainep attendait de voir si elle allait sortir...ce temps lui parru infiniment long....lui qui avait toujours avancé avec courage se dit qu'enfin le moment était venu....
Fantik...

Ma fantik...

te voici ici au centre de la Guyenne...celle la même qui nous a protégé et que nous avons à notre tour protégé...aujourd'hui je vais te demander de penser à cette protection mais pour nous deux...

Cruelle brûlure que celle du vide, du manque de l'autre, toi fantik qui par sa présence, sa personnalité, son rire, ses gestes m'a,du jour au lendemain investit de son doux poison..Poison de l'amour...

Mon corps, mon esprit réclame ta présence, ta chaleur, ta vie pour exister aussi...Le souffle de tes lèvres dans mon cou murmurant "je t'aime, je t'aime"...et je me noie dans ton amour soyeux...

Des année de "liberté", "d'indépendance", de convictions personnelles pour soudain entrer de plein fouet dans tes bras au détour du destin...Encore abasourdi, sous le choc de cet impact imprévu , les jambes sciées sous la brutalité de cette collision fatale...je reste là, perplexe, émerveillé, étonné, surpris, encore choqué de cet événement qui recommence chaque jour lorsque je t'écris et te serre dans mes bras...
Même pas le temps de réaliser ce qui se passe,que me voici en manque...est ce donc possible que quelqu'un nous manque autant...

...aurais-je été endormi pour ne pas ressentir la douce pointe de la flèche de Cupidon...Bizarrement je ne crois pas au coup de foudre, je crois plus à l'amour qui s'instaure, s'installe doucement, tranquillement entre deux êtres, au terme de longs échanges et partages de moments d'intimité,où l'on apprend tranquillement au fil des jours, à découvrir et apprécier l'autre, pour finir par réaliser un beau jour que cet autre a pris toute la place libre dans votre vie, votre lit, votre coeur...

Découvir que toi Fantik m'est devenu indispensable car tu as su m'apprivoiser, me câliner, me démontrer que j'étais digne de ton estime
Et je sais que tu es le plus important dans mavie au point de ne plus vouloir m'éloigner de toi...

Mais un coup de foudre?...rien que l'expression décrit bien la soudaineté et la briéveté du phénomène...Alors, non, je ne crois pas à cela...

Pourtant je suis en souffrance, en manque, en attente, en désir d'avenir avec toi...Peut être une fièvre soudaine? une maladie inconnue?...

C'est une évidence, je dois l'admettre..je suis amoureux, je suis amoureux n'en déplaise à mon esprit malgré les apparences...

Le coeur serré et grondant de fièvre, je trépigne, m'agite, m'affole, m'énerve...refusant d'admettre cela..."Je t'aime"...Je le dis dans un souffle timidement, lentement, le martèle parfois...
Je voulais desespèrement cet amour fou...et voilà que je reste figé sur place à m'interroger, alors que tout mon être hurle mon amour...

Pourtant si ma raison patine sur place, mon coeur lui ne reste pas de glace et s'envole vers des lendemains fleuris, où toi et moi mon amour, nous bâtirons notre avenir.." à venir"...

Tu es là dans le même état que moi et cela seul me rassure quelque peu...Tu souffres aussi de la même maladie douce, brûlante, languissante...
Délicieuse et merveilleuse maladie d'amour aprés laquelle courent chaque homme et chaque femme...en quête du grand amour de leur vie...

Lachainep présenta un nouveau bouquet de rose ...et il ouvrit l'une d'elle qui découvra une magnifique alliance sertie de diamant...

Lachainep posa un genou à terre, présenta le bouquet avec la bague et planta ses yeux dans ceux de fantik...

Moi Lachainep, Vicomte de Noaillan, Troisième duc de Guyenne, devant tous nos amis et notre duché, Fantik, je te le demande solennellement....

Veux tu m'épouser et devenir ma femme pour le meilleur et pour le pire...

Fantik était là devant celui qui faisait battre son coeur et qu' elle avait appris à mieux connaitre jour après jour.

Lui si réservé d'habitude lui faisait la plus belle, la plus émouvante des déclarations.

Mots après mots, l'émotion la gagnait, elle espérait ne pas trop rougir.
Elle aimait travailler dans l'ombre, se faire discrète.... seuls quelques vrais amis connaissaient ses sentiments pour l'homme qui lui faisait face.

Le vide, la souffrance de l'absence, elle les ressentait aussi, même si elle tentait de le lui cacher le plus souvent possible.
Elle avait résisté au début à cet appel que son coeur lui faisait.
La peur de se tromper, de ne pas être aimée en retour, de souffrir un jour de l'abandon lui avait fait reculer l'aveu qu'elle avait bien du se faire un jour.

Elle l'aimait et ne désirait qu'une chose...vieillir à ses côtés, partager les joies et les peines de l'existence, lui apporter le bonheur, la fidélité et lui faire la joie d'être un jour père. Si Dieu le voulait ainsi...

Lachainep lui offrit un bouquet qui cachait un présent que Fantik découvrit les larmes aux yeux.

Une alliance...signe de leur amour et de leur engagement, serti d'un saphir, pierre de la fidélité si chère à ses yeux.

Moi Lachainep, Vicomte de Noaillan, Troisième duc de Guyenne, devant tous nos amis et notre duché, Fantik, je te le demande solennellement....

Veux tu m'épouser et devenir ma femme pour le meilleur et pour le pire...

[i]Fantik respira profondément pour calmer les battements de son coeur mais c'est d'une voix tremblante qu'elle parvint à lui répondre.

[rp]Moi, Fantik accepte de partager ta vie, de devenir ta femme pour le meilleur et pour le pire dans cette vie et pour l'éternité...
devant Dieu et devant les hommes.[/rp]

Fantik s'approcha un peu plus en souriant et lui prit les mains qui tenaient le bouquet.

Lachainep a écrit:: Lachainep avait retenu son souffle....

et entendit...

Moi, Fantik accepte de partager ta vie, de devenir ta femme pour le meilleur et pour le pire dans cette vie et pour l'éternité...
devant Dieu et devant les hommes.
Lachainep souffla...ses mains sentirent ceux de fantik...

Ma fantik...

enfin tu fais de moi le plus heureux des hommes .... allons maintenant préparer le mariage qui doit se dérouler dans quelques jours à la cathédrale de bordeaux...Monseigneur vanwolk a déjà commencé la préparation....
Lachainep se releva, tednit son bras à fantik...

Repartons dans le carosse pour préparer les festivités....

Voilà...cela n'avait pas été si terrible finalement de faire cette promesse devant tant de gens.
Il avait suffit à Fantik de ne pas quitter le regard de celui qu'elle aimait pour y puiser la force dont elle avait besoin.

Lachainep se releva, tendit son bras à Fantik...

Repartons dans le carosse pour préparer les festivités....

Fantik, un peu surprise, prit le bras de Lachainep et regagna avec lui le carrosse.
Une fois montés, elle se pencha vers lui et lui dit doucement à l'oreille :
[rp]Je n'ai pas droit à un baiser ?
Ou attendais-tu un peu d'intimité pour me montrer combien tu es heureux...car j'ai une folle envie de t'embrasser moi !!![/rp]

Elle changea de banquette pour venir s'assoir près de lui en le regardant d'un air mutin...