La maison...

Chrego retrouvait un regard bien connu dans les yeux de Kallhan lorsqu'il posa son bras sur ses épaules... Elle se penchait vers lui, il ne pouvait plus y avoir de doute, et ce qui devait arriver arriva: un baiser, incertain il y a encore si peu et pourtant tant espéré. Kall et Chrego restèrent là, enlacés, un long moment, retrouvant tant de choses, de sensations, partageant ce moment magique. Des sourires complices échangés, des paroles tendres, des gestes doux. Une journée magnifique, vraiment.

Santos, resté tout près, se manifesta brièvement. Chrego se sonvint qu'il était là, et sourit:
Santos! Mon pauvre, tu dois être si impatient de retrouver Zazou, c'est vrai...

Puis se tournant vers Kallhan:
Je crois qu'il nous dit qu'il est temps qu'on aille retrouver les amis, tu ne crois pas? Santos s'impatiente...

Chrego et Kallhan sortirent de la maison prenant la direction de la taverne, avec Santos loin devant qui semblait leur reprocher de ne pas avancer assez vite à son goût...

Chrego rentrait à la maison après cette nouvelle journée. Retrouver Kallhan qui semblait aller de mieux en mieux, prendre quelques affaires pour le court voyage qui était prévu. En arrivant à la porte, une bonne odeur vint lui emplir les narines... Kall était assise à la table, une tisane à la main.

C'est toi qui parfume la maison avec la cuisine? ça sent rudement bon... Bonne idée, on partira l'estomac plein!

Il s'approcha de Kall pour l'embrasser. Il lui murmura:
Attention, si en plus c'est bon je vais plus vouloir te laisser... Plus jamais...

Chrego sourit à Kallhan. Il était si heureux qu'elle soit là, près de lui.

Chrego était de retour. Kall avait préféré rester se reposer, en vu du voyage qui aurait du se faire.

Bonsoir mon coeur. C'est un ragout qui mijote.

Il l'embrassa. Elle lui murmura en réponse:
Il va quand même bien falloir que je retourne chez moi. Je n'ai plus un vetement propre mon coeur.....

Elle lui sourit, tout en mettant le couvert. Elle servit le ragout, et ils passèrent à table.

Le voyage est reporté si j'ai bien compris le pigeon de Zazou. On va pouvoir avoir encore du temps rien que nous deux alors....

Reporté? alors soit!
Rien que nous deux? Chrego sourit de plus belle en regardant Kallhan dans les yeux.
Cette idée n'est pas pour me déplaire... Chaque moment passé avec toi est un tel bonheur.
à part peut-être les plongeons forcés dans les abreuvoirs...

Chrego enlace Kallhan en la serrant fort contre lui. Avec elle il oubliait tous les tracas du moment, même si les problèmes suite au passage des espagnols lui occupaient souvent l'esprit.

Les plongeons rafraichissent les idées mon coeur. Si nous allions nous promener en ville et essayer de mettre de côté les soucis. Un peu d'air nous feras du bien.

Elle l'embrassa, lui prit la main et ils sortirent.

Kall laissa un parchemin devant la porte de chrego:

Citation :

Je t'aime mon coeur.

Chrego rentrait tout juste de cette petite excursion à Cahors. En ouvrant la porte il trouva le mot glissé:

Citation :

Je t'aime mon coeur.

Il appréciait à sa juste valeur le contenu du message... Tant de choses s'étaient passées dans ce mois de Décembre! Chrego pensa fort à Kall. Elle ne quittait guère ses pensées, à vrai dire...

Les jours à venir sans se voir vont sembler bien longs! pensa-t'il...

Il rangea précieusement le mot avec les autres qu'il avait gardés, et ralluma la cheminée.

Chrego, l'esprit encore un peu embué de sa nuit de sommeil, entendit les coups à la porte. Il enfila vite quelque chose sur lui et alla ouvrir.

Kallhan! Quelle merveilleuse surprise!

Prenant Kallhan par la taille il la fait vite rentrer au chaud et la serre dans ses bras en l'embrassant, longuement.

L'odeur des petits gâteaux fraîchement cuits fait réaliser à Chrego que Kallhan n'était pas venue les mains vides.

Tu as refait de ces merveilleux biscuits? Attention, si tu m'en fais trop souvent je vais devenir dépendant!

Il lui sourit puis, rapprochant encore Kallhan de lui, murmure:
Mais pose les donc sur la table, ils vont bien pouvoir attendre un petit peu? Plus que des gâteaux, c'est de toi dont j'ai besoin...

Chrego enlace Kallhan et l'embrasse dans une longue étreinte qu'il voudrait sans fin...

Cette journée de Dimanche était pleine de promesses. Dès le lever les pensées de Chrego étaient tournées vers celle qui comptait tant pour lui. Bien qu'enthousiaste à l'idée de ce dîner en tête à tête qu'elle lui proposait, il n'en était pas moins quelque peu nerveux. Allez savoir pourquoi... Après un petit déjeûner rapide, il avait entrepris de faire le ménage dans sa maisonnée.

Fera pas d'mal après ces quelques jours de retraite, pensa-t'il.

Et puis, c'était sûrement autant pour s'occuper un peu en attendant ce soir... Tout en s'affairant à ranger la maison, balayer puis laver le sol, ré-activer le feu dans la cheminée de temps en temps, il ne cessait en effet de penser à Kallhan. Beaucoup de choses défilaient dans sa tête: leur première rencontre, le déchirement qu'il avait provoqué, le temps de la réflexion en solitaire, la réconciliation après son retour, le bonheur des retrouvailles magnifié par les sentiments qui continuaient de grandir entre eux...

Bon an mal an, l'heure tournait. Après avoir fini son ménage, Chrego s'occupa de lui. Un bon bain, voilà qui fait du bien. Bien que guère riche de vêtements, Chrego hésitait ensuite un peu sur quoi mettre, il ne voulait rien négliger pour ce soir.

Il descendit à la cave et remonta une bonne bouteille. Les vignobles de Cahors étaient réputés, aussi n'avait-il pas résisté à en ramener plusieurs de ce fameux "vin noir", comme certains l'appelaient, lors de son dernier voyage là bas dernièrement.

Ce Cahors 1455 supportera sûrement de vieillir un peu, mais il devrait pas être mauvais à boire dès maintenant, pensa-t'il.

Après s'être couvert pour affronter le froid sur le chemin, au moment de partir la nervosité qu'il avait ressenti une partie de la journée le gagnait de nouveau. Il sortit et, après avoir fermé la porte, commença sa marche pour rejoindre la maison de Kall.

Le lendemain de cette si belle soirée chez elle, Chrego rentrait ce soir de taverne avec Kall à son bras. Il ne se quitteraient plus désormais, une nouvelle vie semblait vouloir commencer pour eux.

Chrego ouvrit:
Après toi, mon ange...

La laissant passer, il la suivit néanmoins de près avant de refermer la porte: le feu dans la cheminée n'était plus qu'un petit tas de braises, et une certaine fraîcheur régnait dans la maison. Chrego réactiva le feu et une fois les flammes réapparues, mit quelques bonnes bûches pour tenir toute la nuit.

Brrrrr, une p'tite tisane avant d'aller se coucher? Et après zou, vite au chaud sous les couvertures, m'en voudrais que tu prennes froid! Un lieutenant doit prendre soin de son effectif, non?

Chrego sourit, puis se pencha vers Kallhan pour l'embrasser.
Et pis même si c'est pas dans le règlement, j'ai envie de te dorloter, moi...

Après être rentrés chez Chrego et avoir bu une tisane, ils allèrent se coucher.

Entièrement d'accord mon coeur. Une petite entorse au règlement n'est pas bien grave . Et puis oui tu dois veiller à ce que ton efectif soit en forme.

Que Chrego prenne soin d'elle n'était pas pour lui déplaire. Elle risquait d'en prendre vite l'habitude.

Je t'aime mon coeur.

Après la nuit.

Kall se réveilla dans les bras de Chrego. La nuit fût douce et agréable. Il dormait encore. Hésitant à le réveiller, elle ne put s'empêcher de lui faire de tendres bisous dans le cou et sur les lèvres. Il ouvrit un oeil.

Bonjour mon coeur. Bien dormi?

Elle lui sourit.

Chrego émerge sous les tendres baisers de Kall...

Citation :

Bonjour mon coeur. Bien dormi?

Hmm... oui... En même temps, faudrait être difficile pour te répondre le contraire, mon ange!

Il prend la tête de Kall dans ses bras pour l'embrasser...
Hmmm... j'crois que je resterai bien ici avec toi, au chaud...

Kall! Entre vite, tu dois être fatiguée après une telle journée. Viens te réchauffer un peu.

Il lui fit poser ce qu'elle amenait, puis la serra tout contre lui pour l'embrasser.

Le temps me semble si long quand je ne suis pas avec toi...

Kall entra et se blottit contre Chrego.

Bonsoir mon coeur. J'avais hate de te retrouver après une journée de travail.

Elle sortit de son panier une potée qu'elle fit réchauffer. Ils dînèrent. Kall était heureuse. Pendant un temps elle a cru ne plus pouvoir vivre ça. Mais aujourd'hui tout est si différent. Chrego lui a proposé de rester ici avec lui. Malgré la peur de l'inconnu, elle a accepté. Elle lui sourit.

Mon coeur, je suis fatiguée, si on allait se coucher.

Elle l'embrassa et l'entraina vers la chambre.

La joie de la retrouver ce soir là, et les sentiments qui avaient tant grandis entre eux ces jours dernier, tout cela avait décidé Chrego à demander à Kallhan de rester chez lui, de s'y installer si elle le voulait elle aussi. Chaque moment passé avec d'elle était si délicieux. Tout paraissait si limpide, à présent. Aussi Chrego ne se fit-il pas prier pour accompagner Kall dans la chambre. La fatigue de la journée à la mine fit s'endormir Kall assez vite; Chrego resta à la regarder un long moment, à la lueur de la lune qui brillait dans un ciel clair d'hiver cette nuit là. Ce sourire sur son visage...
Il finit par être gagné par le sommeil lui aussi, Kall confortablement installée dans ses bras.

Kall se réveilla dans les bras de Chrego. Elle s'était endormie comme une masse en pensant à la proposition de Chrego. S'installer avec lui. Elle lui avait dit oui.
Elle embrassa Chrego.

Bonjour mon coeur. Il va falloir que j'aille chercher des affaires chez moi et que je vois pour rendre mes clefs.... Je t'aime tant.

Puis elle descendit préparer le déjeuner et raviver le feu.

Un réveil avec les baisers de Kall, que rêver de mieux! pensait Chrego.

Citation :

Bonjour mon coeur. Il va falloir que j'aille chercher des affaires chez moi et que je vois pour rendre mes clefs.... Je t'aime tant

Il lui sourit...

J'irai t'aider, mon ange. Je suis tellement heureux à cette perspective d'être ensemble chaque jour.

Chrego suit Kall près de la cheminée pour le petit déjeuner. Les tartines qui grillent près du feu répandent une délicieuse odeur dans la pièce. Les mains s'effleurent au gré des gestes pendant ce repas, les regards se croisent générant des sourires complices. Des baisers aussi. Des choses simples, en somme, mais qui donnent tant de bonheur.

Citation :

J'irai t'aider, mon ange. Je suis tellement heureux à cette perspective d'être ensemble chaque jour.

Avec plaisir mon coeur. Moi aussi j'en suis heureuse, après tout ce qui s'est passé je n'y croyais plus pendant un moment.


Kall prépara les tartines, mit du beurre, de la confiture et servit la tisane. Ils mangèrent en se souriant et en s'embrassant. Une fois le déjeuner finit,Kall débarrasse et fit la vaisselle.

Mon coeur, je vais aller chez moi afin de rassembler quelques affaires.

Elle l'embrasse passionnément.

Kall avait ramené ses affaires chez Chrego. Enfin chez eux plutot. Cela lui faisait bizarre de dire ça, mais ele s'habituerait. Elle s'était réveillé tôt ce matin et elle alla préparer le petit déjeuner. Elle était heureuse.

Elle fit une brioche.


Elle l'a mis(t je sais pu) sur un plateau avec du beure, de la confiture, du jus de fruits et de la tisane. Puis elle porta le tout dans la chambre.

Chrego ouvrait tout juste les yeux. La vue de Kall à ses côté le ravit. Ce bonheur simple de se réveiller tout contre celle qu'il aime est une des choses qui lui font mesurer sa chance en ces moments agités.

Bonjour, toi. Je t'aime...

Elle se blottit tout contre lui, il l'enlace. Ne pense plus à rien d'autre qu'eux deux.

Le lendemain

Chrego rentre à l'aube après sa nuit de garde, rapportant du marché tout juste ouvert une miche de pain encore tiède achetée en passant. Il referme la porte bien vite. Fichu hiver, pas chaud la nuit. Ce vent, surtout... Après avoir remis du bois pour faire flamber un peu la cheminée et réchauffer la maison, il se prépare une tisane pour se réchauffer.

Il en laisse un récipient tout près de l'âtre, histoire que ça reste chaud pour Kall quand elle prendrait son petit déjeuner tout à l'heure. Dispose le pain et ce qu'il faut sur la table pour que tout soit prêt lorsqu'elle se lèverait. Il sourit en pensant à elle. Comme il avait si souvent pensé à elle encore cette nuit pour se donner du courage.

Il éteint la bougie et part ensuite dans la chambre, se glisse sous les couvertures pour la rejoindre. Ose à peine déposer un baiser pour ne pas la réveiller, elle semble si bien dormir. Elle en avait tant besoin hier soir. Il tombe de sommeil, et pourtant il lutte pour la regarde dormir quelques minutes, sans bruit, comme il aime le faire...